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Épiphanie : Au Seuil de l’Infini

Capitaine de la Division Boréale,  Kaiserin de Stormheim
Ölvaldi Helga
Capitaine de la Division Boréale,
Kaiserin de Stormheim

Ölvaldi Helga

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Épiphanie : Au Seuil de l’Infini



Au cœur d'un monde immaculé, nimbé d'une blancheur éternelle où les vastes étendues enneigées se noyaient dans l'horizon infini, s'élevait la majestueuse silhouette de la gardienne immémoriale de ces terres boréales. Sa figure solitaire fendait l'air algide d'une grâce éthérée, flottant par-delà le sol hiémal qu'elle ne foulait directement de son pied gracile, chaussé de sa botte de cuir délicat. Se refusant à la gravité dont elle s'émancipait, elle défiait la physique de toute son autorité.

Ainsi dansait-elle d'un pas célicole, aussi fluide que les mouvements de sa crinière de feu éclatante dans la lumière blafarde du jour, et virevoltant au gré du vent glacial soufflant dans l'immensité de ces lieux. L'étreinte du froid n'exerçait nulle emprise sur la Kaiserin, dont le regard de braise, fixé vers sa destination sacrée, paraissait déjouer les ardeurs les plus prononcées de ce climat inhospitalier, qu'elle avait depuis bien longtemps domestiqué.

Helga, dans son avancée, semblait porter en elle la noble solennité d'une cérémonie ancestrale, faisant frémir l'atmosphère d'une anticipation exaltée ; comme si la nature elle-même reconnaissait cette présence olympienne et familière, subjuguée depuis près de vingt siècles par la doyenne de l'au-delà. Le somptueux couvre-chef qu'elle arborait avec panache n'était qu'un trompe-l'œil : sa coiffe véritable résidait en cette incommensurable confiance empreinte de sérénité, couronne invisible tissée du destin et de l'expérience ayant façonné son être.

Puis, ces instants suspendus dans le temps ayant tu ses soupirs, reprirent le cours de leur existence : au loin se profilaient enfin les branches de Galanor, se déployant dans toute leur magnificence. Dans leur port et leur courbure, elles traçaient le contour d'une étreinte accueillant leur illustre visiteuse, murmurant une invitation silencieuse à l'habituée de ces lieux, dont la sainteté ineffable s'imposait comme l'évidence la plus absolue pour la plupart des habitants de Stormheim.

L'un d'entre eux, qui se tenait déjà sur place, en avait pleinement pris la mesure. Aronsson Theodric, fervent pèlerin, s'était ainsi fait remarqué pour sa dévotion aux yeux de la Capitaine, lévitant désormais à ses côtés. Rarement avait-elle pu observer une telle piété, chez un shinigami dont le potentiel s'avérait prometteur. C'est pourquoi l'avait-elle convié en ce site sacré, afin de le mettre à l'épreuve ; un test dont il ignorait, pour encore quelques instants, aussi bien la nature que l'existence. S'élevant plus haut dans les airs avant de lui faire face, tournant le dos au Grand Arbre dont le glorieux panorama accentuait sa souveraineté, Helga s'adressa enfin à son hôte.

Herr þegn Aronsson...


Sa voix à la fois puissante et cristalline résonnait dans l'immensité de ce décor onirique, à l'orée de la barrière invisible séparant ce monde de Galanor. Tel un caprice céleste, une myriade de flocons de neige se mit alors à ruisseler sur les deux âmes. Chaque cristal, unique en sa forme, scintillait à l'aune de l'aurore boréale, projetant des éclats de lumière prismatique sur la neige vierge. Impérieuse, Helga tendit ses bras d’un geste messianique, trônant dans les airs nimbée d'une vive aura incandescente émotionnellement écrasante. Son regard, perçant à travers le voile poudreux, se posait sur Theodric avec une intensité transcendant le simple défi. C'était un appel silencieux à puiser dans les profondeurs de son être, à révéler la quintessence de sa force intérieure et de son entendement, sous peine d'essuyer le verdict suprême.

Où demeure le Malin, je l'occis. Où demeure le Saint, je l'occis. Telle est la voie de la Lame... Une devise si simple, et pourtant si complexe, n'est-il point ? Quelle en est votre interprétation ? Je brûle de le savoir... Surpenez-moi, þegn Aronsson !


Ölvaldi Helga utilise la compétence Célicole (Hohō) et Présence Imposante (Reiatsu) : tu ressens quelque chose d'irréel, sans commune mesure avec les expériences que tu estimais relever du champ du possible dans le spectre des émotions humaines ; alors que le Reiatsu de la Capitaine t'est totalement imperceptible.


HORS RP:

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Épiphanie : Au Seuil de l’Infini



Épiphanie : Au Seuil de l’Infini 4y31
Comme à mon habitude, au moins une fois par an, lorsque je le peux, me voilà, debout, les bras croisés, mon regard, mon âme et mon esprit qui se perdent dans l’immensité du Divin Galanor. Parfois, mes pensées se perdent, vidant ma tête de toute réflexion parasites, ne vivant que l’instant présent. D’autres fois, au contraire, je me confie à lui, à cet être Divin, mes craintes, mes pensées les plus intimes, mes peurs et mes confidences. Néanmoins, à chaque fois que j’y vais, et cela, depuis le premier jour, je me sens toujours autant rassuré, en confiance, rempli d’une force nouvelle.

Comme souvent, je suis seul, mais cette fois-ci, je ne suis pas à mon point de vue habituel, qui se trouve être davantage écarté et éloigné des lieux traditionnellement touristique. J’ai rendez-vous, pas avec n’importe qui, mais avec l’impératrice en personne. Elle m’a convoqué, il y a de cela quelque temps à venir ici même pour la retrouver, dans quel but, pour quelle mission, je ne sais guère. En vérité, malgré les quelques siècles d’existences à Son service, elle m’a rarement adressé la parole. Après tout, je ne suis qu’un Soldat et nous sommes des centaines sous les ordres d’une quinzaine d’Officiers et d’un Lieutenant. C’est pourquoi cette convocation est d’autant plus surprenante qu’elle est également intrigant.


« Frau Kaiserin ! »


Réflexe conditionné du parfait Soldat, me voilà droit comme un piquet, le poing gauche ayant frappé par deux fois sur ma poitrine, avant de reprendre ma respiration. Surpris, je ne l’ai ni senti, ni entendu arriver. Et pourtant, la voilà, face à moi. Une telle apparition pourrait être considérée comme signe du Divin. Afin d’accentuer cette image, la neige se met à tomber et tandis que les reflets de l’aurore boréale sur les flocons illuminent les environs, une imposante aura flamboyante se dégage de l’impératrice.

Son regard, perçant, impérial, à travers la neige et la distance nous séparant, me fige instantanément. Non pas de terreur, mais d’admiration. Ou bien, d’adoration. En vérité, je ne saurai pas le définir exactement. Ce que je sais, c’est que chacun de ses mots qui suivent vibre en moi telle une résonance presque irréelle. Je ne fais pas qu’entendre ses mots, je les ressens du plus profond de mon être. Aucune possibilité pour moi de comparer cette expérience avec aucune autre que j’ai pu vivre par le passé.

Il me faut quelques instants, quelques secondes à peine, qui me paraissent être une éternité, face à l’attente de l’Impératrice, en personne. Reprenant une respiration plus sereine, me concentrant sur ce qui se trouve derrière elle, le Divin Galanor, qui lui saura me permettre d’ordonner mes pensées et de me concentrer sur ma réponse. Je ne peux faire preuve que d’honnêteté, oui, je le sais.


« Je suis d’accord, nul n’a la même définition ou la même interprétation d’une telle doctrine. À titre personnel, j’aime à l’imager tel un feu de forêt. Primaire, imprévisible, destructeur, sauvage, qui consume tout, être de chair ou pas, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cendres. Et de ces cendres, vient la renaissance. »


Ce n’est que le sommet de l’Iceberg qui vient d’être cité de ma propre bouche. J’en ai déjà parlé par le passé avec différents individus. Nous échangeons sur nos divisions et notre façon d’être. Il ne faut pas oublier que tout feu doit être maîtrisé, et c’est cela le plus dur, selon moi, pour un Boréal.

« Pourtant, ce n’est que plus dur encore, le fait de pouvoir contenir et contrôler cet incendie qui brûle en chacun de nous. Savoir l’utiliser avec parcimonie, quand la situation l’exige uniquement, afin de créer, lors de ces rares moments, l’expression ultime du Ragnarok, l’apothéose de son Art, qui est propre à chacun. »


Dans mon cas, c’est la maîtrise des sortilèges, à l’instar de notre Impératrice, tandis que pour d’autres, c’est la maîtrise du combat à main nue ou à l’arme blanche, voir même, pour certains, leur lien indéfectible entre leur Zanpakuto et eux. Chacun sa façon d’exprimer la Puissance, chacun sa façon de briser.

« Telle la Loi de la Puissance, nous n’obéissons qu’aux forces primaires, qui mènent, inéluctablement à une seule finalité, briser. Alors, oui, si même notre doctrine ne nous enseigne pas la distinction entre briser le bien ou briser le mal, comment nous autres Boréaux pouvons-nous bien différencier l’un et l’autre dans ce cas ? »


Une question apportant bien souvent une réponse, me voici avec l’ironie d’une interrogation à voix haute n’en étant pas réellement une, puisque j’ai ma propre réponse, ma propre version.

« Nous ne pouvons pas nous le permettre, car c'est dans le doute et l'incertitude que réside la faiblesse. Ce qui doit être brisé, sera brisé, de la plus sauvage et pur façon qu'il soit. Ainsi, seulement, la paix et l’harmonie pourront être maintenues. »


Pour cela, l'image du feu de forêt, quoi de plus purificateur, splendide, sauvage et imposant qu'un puissant brasier ? Je n’oublie pas cependant, qu’en prononçant chacun de mes mots, je parle à celle-là même qui a créée la division Boréale, fondatrice parmi les fondateurs de la Soul Society, ni plus, ni moins. Il n’existe personne à son égal au sein même de notre monde. Je pourrai presque la mettre sur un pied d’égalité avec le Divin Galanor.

« C’est tout du moins, mon interprétation, Frau Kaiserin. »


Marque ultime de respect, afin de conclure à une simple question, pouvant paraître facile, mais tellement délicate, demandant une telle sincérité. Une chose reste cependant certaine, c’est que malgré ma sensibilité au Reishi ambiant, ainsi qu’au Reiatsu des individus, me voilà tel un aveugle face à ce qui semble être, sans aucun doute, possible, avec mon expérience et mes connaissances, la créature ayant la plus haute intensité de Reiatsu qui existe dans le monde connu.

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Épiphanie : Au Seuil de l’Infini



Sous l’éclat spectral de la lumière irisée, baignant Galanor et ses hôtes de sa majesté, la Kaiserin continuait à flotter, souveraine parmi les courants éthérés. Son immobilité n'était toutefois qu'apparente, chaque fibre de son être vibrant en harmonie avec les émotions de Theodric, dont elle captait l’essence avec une limpidité cristalline. Un livre ouvert, dont les pages ne révélaient nulle défiance ni terreur, tandis que ne subsistaient que les psaumes chantant sa profonde admiration, et témoignant de la pureté de sa dévotion ; d’une Foi véritable en Celle qui lévitait face à lui, ainsi qu'en ce Sanctuaire dont elle était gardienne. En son cœur se manifestait sa totale sincérité, toute aussi immaculée que les étendues enneigées qui les entouraient, sans laquelle il aurait d'emblée échoué.

Le regard d'Helga, aussi étincelant que sa radiance déchirant le voile diaphane drapant les deux âmes, portait en lui toute la flamme de son acuité, écoutant cet homme avec une intensité où s'entremêlaient la gravité d'un destin et le poids d'une vie. Embrassant chaque syllabe comme l'écho d'une vérité ancienne, elle percevait en lui la conscience de la responsabilité lui étant échue. Ainsi sa métaphore incendiaire résonnait-elle profondément avec l'essence fondamentale du Ragnarǫk, preuve d'une compréhension le conduisant à soupeser la portée de ses actes ; car dans la Puissance trônait l'annihilation, dont la pleine appréhension ne pouvait souffrir nulle carence de discernement. Puis, la promesse d'un Phoenix ; ou la chimère d'un Eden renouvelé.

La Renaissance... Votre optimisme candide attise ma jalousie, þegn Aronsson. Quid d'une Harmonie fondée sur le Néant ? La Renaissance est-elle toujours possible ?


Consumer puis reconstruire ; une perspective envoûtante à l'aune du Ragnarǫk. S'agissait-il là de sa dimension principale ? Cette interprétation était-elle en réalité erronée ? La Capitaine cherchait-elle à tester, ou simplement connaître son pupille, sans attendre de réponse particulière ?

Scrutant Theodric de ses prunelles flamboyantes, astres où semblaient converger Histoire et Avenir, l'Éminence Boréale sondait les abysses de sa conviction, égrenant ses pensées dans le labyrinthe complexe de la morale et de l'éthique, confrontées aux murs de Mani. Comment distinguer le Saint du Malin ? Simple dichotomie surannée ignorée à dessein ? Celle d'une devise prônant l'oblitération indiscriminée sans lendemain ? En cette omission dans cet enseignement recélait un océan de signification, dont les vagues tumultueuses berçaient de ses embruns le soldat et sa délibération. L'homme dont l'interprétation réprimait le doute, sera-t-il emporté par le flot de ces eaux troublées, avant d'effleurer le rivage de la Vérité ?

Bannir le doute par l'abolition même de la réflexion ? Pensez-vous que quiconque embrasse aveuglément un principe sans le comprendre s'en montre digne ?


Ölvaldi Helga utilise la compétence Empathie (Zanjutsu I) et Contemplation (Zanjutsu I), pour percevoir tout ce que peut ressentir Theodric.


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Une question de conviction



Des interrogations, une fixation constante, glaciale, imposante, mais également brûlante d’une passion pour l’instant présent. Le regard de la Kaiserin me transperce de toute part, je ne peux bouger aucun membre. Je ressens mon propre battement de cœur à travers mon corps. Ce face-à-face est littéralement irréel, inexplicable, et même pour moi qui prends plaisir à raconter des histoires, aurait bien des difficultés à raconter cet instant précis, le plus fidèlement possible.

« Tel le cycle des âmes, le cycle de la vie est immuable et inéluctable. Si mes recherches sur les siècles passées m’ont révélé une Vérité, c’est bien celle-ci. Même si cela devrait prendre des millénaires, du Néant, naîtra toujours la Vie. C’est pourquoi d’ailleurs, j’ai autant Foi en la Loi de la Puissance. Car l’Harmonie parviendra toujours à se rétablir tôt ou tard. »


Un questionnement important où je sais désormais que je ne peux me contraindre à répondre de travers. Il ne s’agit pas d’un simple interrogatoire comme on peut le faire à certains Soldats ou même à quelques jeunes officiers, lorsque l’on veut se rassurer ou tout du moins connaître les véritables pensées de ces guerriers Boréaux. Là, c’est tout autre chose, quoi exactement ? Aucune idée, malgré ma longue expérience et mes connaissances aussi nombreuses que pointues sur certains sujets. Aucune histoire, légende ou rumeur ne fait état d’un tel précédent. Au vu du caractère privé et intimiste du tête-à-tête avec Frau Kaiserin, il est normal de penser que si cela avait déjà eu lieu, nul ne le saurait.

Est-ce quelque chose dont je dois m’inquiéter ? Au fond de moi, une pensée semble grignoter mon esprit, est-ce lié à Galanor ? Mon intérêt sur le passé, est-il la raison de cet enchaînement de questions ? Je ne sais pas, et ne pas savoir est frustrant, mais de toute façon, je ne perdrai rien à lui parler de mes convictions les plus profondes, celles qui me hantent jour et nuit depuis aussi loin que je me souvienne.


« C’est pourquoi, je pense, que je consacre autant de temps à mes recherches, à une quête de réponses, qui ne s’achèvera peut-être jamais, car au fond de moi, Kaiserin, j’ai l’intime conviction que tout est lié. Tel un cycle infini, de destruction et de renaissance. Et si j’arrive à comprendre le passé, peut-être saurai-je prévenir de futures menaces. »


C’est quelque chose qui tourne en boucle chez moi, comme une roue à eau d’occident, jour après jour, mois, années et décennies, même siècles après siècles, je ne cesse de penser que tout est lié, tout a une signification, la disparition du roi des esprits, la longévité de notre Kaiserin et de Galanor. La naissance de l’arbre divin, du monde en tant que tel, son aube passée, puis son crépuscule prochain. Je ne doute pas, je me questionne, il est certain, mais je ne doute pas quant à mes objectifs, à ceux de la division. Surtout lorsque j’utilise le Kido et les sortilèges.

« Le doute est important pour se construire. Surtout lorsque nous autres Shinigamis vivons plusieurs centaines d’années. Néanmoins, je trouve que l’on doit bannir le doute de son esprit une fois que nous avons compris certaines choses, notamment, le cycle de la vie et celui des âmes. Lorsque je dois agir, quand je brise ce qui se trouve face à moi, je ne doute jamais, car douter réduirait l’intensité de la Puissance. Ce serait, selon moi, une tromperie envers le Ragnarok. Celui qui fait quoi que ce soit aveuglément, sans passer indubitablement par le questionnement et le recul, ne sera qu’un danger pour ceux qui l’entoure. »


Il est vrai que nous avons tous des centaines d’années derrière nous, et chacune de mes paroles me semblent si concrètes et si sincères, mais pourtant, si veines et si dérisoire face à la fondatrice de la division, celle-là même qui a connu pendant plus de mille an l’époque d’avant la disparition du roi spirituel, cette époque de paix et d’harmonie, dont nous ne savons que trop peu de choses, aujourd’hui encore. Mais que Frau Kaiserin connaît parfaitement, puisqu’elle en a fait partie, en a été même l’une des figures les plus importante. Mon existence, mes pensées, mes questions, mes interrogations, et même mes convictions me semblent tellement futiles et insignifiantes face à un tel être, qui défi l’existence même. Puissance et Harmonie, les deux Loi de notre division au sein d’un être unique. Notre Kaiserin.

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La conviction ; cette force aussi ardente qu'une flamme dans l'obscurité, forgeant les âmes dans le creuset de la volonté. Celle qui les élevait au-delà des doutes, des hésitations, pour les ancrer dans cet absolu portant le nom de certitude. Celle qui les précipitait dans l'abîme d'un aveuglement zélé, où la lumière née des ténèbres se muait en phare aliénant, incinérant les ailes de ces phalènes déchues, dont la métamorphose n'avait jamais brisé la chrysalide de l'ignorance. Sûrement par ses préceptes, la Capitaine avait-elle elle-même embrasé l'étincelle d'une foi ingénue, attisée par le souffle de sa propre Puissance ; dont les dragons portaient encore les stigmates indélébiles. Pourtant, si la renaissance était infinie, que justifiait l'intervention shinigami, ou la sauvegarde de la Vie ?

Dans le Néant ne subsiste nulle âme ni vivant, ce cycle immuable en perdant dès lors son épithète, s'éteignant dans la vacuité d'une Harmonie bréhaigne.


Avec une sérénité empreinte de mélancolie, Helga contemplait fugacement l'horizon, mesurant l'étendue du chemin qu'il restait à parcourir à son pupille. Proche d'embrasser le Ragnarǫk dans son essence la plus pure, il se tenait au seuil de sa compréhension véritable. La Loi de la Puissance, un sentier sublime, que bien d'autres arpentaient avec lui, guidés d'une main suzeraine par la Kaiserin. Pourtant, il ne s'agissait guère que d'un seul versant d'un principe plus holistique, dont le monisme s'en trouvait sans cesse démembré. Or en son unité restaurée, résidait l'ensemble des clefs : aux confins du Saint et du Malin, à la croisée du Ragnarǫk et de l'Harmonie, où s'effleurait l'Infini. Telle était la substance intrinsèque de la devise Boréale, dont Theodric restait plus proche que ses comparses.

Cette vérité dont vous parlez, n’est que mirage à subjuguer. Une part de vous-même l'a inconsciemment intégré. Votre mesure, votre retenue avant de déchaîner la fureur de la Puissance, portent en leur sein le sceau de l'Harmonie. Oblitérez dans la première, chérissez dans la seconde, sans que l'une ne soit la chaîne de l'autre, mais que leurs maillons s'entrelacent dans une alliance insécable transcendant leur dichotomie originelle. Poursuivez votre quête, Herr þegn Aronsson, et devenez Léviathan...


D'un mouvement arachnéen, dont l'élégance s'érigeait comme le nouveau témoin de cette grâce assurée, Helga tourna alors le dos à son invité, contemplant dorénavant pleinement l'arbre sacré, face auquel elle lévitait. Dérobées au regard du Boréal, ses lippes carmines s'éludèrent de nouveau, ponctuant son intervention par ces derniers mots.

... Tel Galanor.


Au seuil de l'Infini, où régnait un silence religieux dont la solennité prenait toute la mesure de cet auguste sanctuaire, se dressait sa majestueuse silhouette, drapée de son manteau flamboyant. Un instant d'éternité, dans lequel le temps lui-même semblait retenir son souffle, berçait cette scène de sa fervente caresse. Sa douceur séraphine faisait tressaillir l'air chargé d'une anticipation hiératique ; celle d'un acte de pouvoir incommensurable, alors que la Kaiserin étendait son bras d'une prestance hiératique. Sa main, délicatement levée, semblait devenir le point de convergence invisible de toutes les énergies célestes. Puis, rompant ce mutisme mystique, le commandement de sa voix implacable psalmodia des syllabes s'étreignant en une mélodie primordiale. Un chant surnaturel dont la consonnance rappelait tant la langue de Stormheim, qu'un dialecte ancien portant les arcanes d'un savoir oublié.

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Une preuve de Volonté



Le cycle de la vie et celui des âmes… Telle une pensée philosophique, nul n’a la science infuse, mis à part celui, ou ceux responsables de la Création. En soit, c’est l’une de mes pistes de recherches, lorsque j’observe Galanor, entre autres. La Puissance et l’Harmonie, ces deux Lois qui sont davantage des préceptes sur la création et le recommencement même du monde que nous connaissons, que d’une simple doctrine que l’on pourrait enseigner à des Shinigamis. Un mot m’échappe, à voix basse, alors qu’elle semble être sur le point de finir de m’expliquer les fondements même de l’existence du Ragnarok et de l’Harmonie, à la fois différents, liés, entrelacés, sans jamais se mélanger ou se confondre, mais indissociable et indispensable, l’un ne pouvant exister sans l’autre.

« Léviathan… »


Frau Kaiserin parle avec tellement d’assurance, une élégance et une prestance sans commune mesure. Tout ce qu’elle dit est digne d’être gravé dans le marbre. Nul doute que je mettrai plus tard par écrit d’ailleurs notre conversation dans un de mes précieux carnets. Je n’ose parler davantage que ce qu’il m’est permis, moi le Soldat boréal. Si aucune question ne m’est dirigée, je n’ai aucun droit de prononcer quelconque parole de mon propre chef. Appelons cela du respect de la hiérarchie, de son aîné ou bien de la Fondatrice de la Division. Si j’ai bien appris deux ou trois choses durant mes longues années d’errance, c’est le respect d’autrui, existant par-delà les frontières, quel que soit le continent visité.

Irréelle ascension dans les cieux, me faisant ainsi dos, d’un geste majestueux vers les cieux, presque divin, lent, délicat, mais également imposant et surtout, souverain. Un chant brise enfin ce silence cérémonial, à la fois enchanteur, magnifique, mais également perçant, traversant plus que la réalité environnante. Chacun des mots prononcés ressemblerait à l’ancienne langue de Stormheim, codifié dans une sorte de sortilège à l’oreille si enchanteur, paraissant simple, mais si complexe, qu’il n’est même pas possible de le catégoriser en tant que Kido. Connaissant l’être qui le récite et surtout ce qui s’en suit, je ne doute pas du fait que ce soit certainement, sans aucun doute même, l’ancêtre des Kido, peut-être même une création personnelle de la Kaiserin en personne.

Épiphanie : Au Seuil de l’Infini S370

Un flash aveuglant me prend par surprise, tandis qu’un grondement terrible retentit. Je n’ai jamais rien entendu de tel auparavant, durant ma longue, mais si courte existence, en comparaison de ce qu’il se passe sous mes yeux. Je ne peux quitter ce spectacle qui s’offre à moi, si bien que je suis frappé de plein fouet, sans possibilité de me préparer, ni même d’imaginer, ne serait-ce que la possibilité d’une telle chose. Faisant partie, imbécile que je suis, comme tant de personnes, persuadé que cette barrière que nous autres Boréaux connaissons, existe pour protéger l’Arbre Sacré Galanor. Pitoyables incultes que nous sommes… Cette barrière existe pour protéger le reste du monde de l’incommensurable énergie que dégage le Divin Galanor.

Par chance, par réflexe instinctif de survie à l’état pur, j’ai pu garder le maximum de mon Reiatsu pour me protéger de ce trop-plein d’énergie, tel un manteau invisible. Cependant, cela n’aura eu que l’effet de m’empêcher de sombrer dans l’inconscience. Pourtant, le choc a été si violent, que je me suis envolé tel un fétu de paille sur plusieurs mètres avant de m’écraser face contre terre. Je ne pense pas avoir connu un aussi violent choc de toute mon existence.

Me voilà bien pathétique, le visage face contre terre, une pression spirituelle si intense et si puissante, que je résiste à tout instant pour rester éveillé. Cela me demande déjà tant d’efforts, que je n’arrive pas à ordonner mes pensées, bloquant juste sur l’instant présent.


En vérité, je vous le dis, je ne sais pas ce qui s’est réellement passé ce jour-là à cet instant précis dans mon moi intérieur. Ce que je sais, avec le recul, c’est que je n’ai pu ni me résoudre ni me résigner à rester ainsi, face à ma Capitaine Kaiserin. Mais surtout, face au Divin Galanor. Porté par je ne sais quel esprit combattif, de survie ou simplement une envie de surpassement de soi, je me souviens avoir réussi finalement, à mettre difficilement, un, puis deux coudes au Sol. En temps normal, si mes poumons fonctionnent normalement, c’est à ce moment précis que l’on m’aurait entendu hurler comme jamais, mais le visage et la douleur exprimé à ce moment-là est largement suffisant. J’ai dû prononcer beaucoup de noms d’oiseaux à destination de ma propre personne, afin de m’auto-motiver, de me convaincre que je suis capable de résister.

Épiphanie : Au Seuil de l’Infini 95za

Ce qui suit est davantage précis dans mes souvenirs. Je me vois parfaitement réussir après des efforts presque insurmontables, réussir à me mettre sur mes deux jambes, difficilement certes, en perdant à moitié l’équilibre, manquant à chaque instant de chuter de nouveau, mais j’y arrive enfin, prenant appui sur mes deux genoux pour me maintenir ainsi.

Ce que je me souviens surtout, c’est ce Sourire, ce rictus presque indéchiffrable, naturel au plus haut point, tel l’idiot qui touche du doigt la connaissance, ou le mortel qui se rapproche du Divin. M’y voilà, enfin, après tant de décennies à parcourir le monde en quête de réponses, de siècles mêmes à me demander d’où tout cela commence, qu’est-ce qu’il y avait avant pour savoir ce qu’il arrivera ensuite. Une ironie qui au fond, je le sais, ne me surprend aucunement, je le sentais bien, quelque part, cette attirance avec le Divin Galanor, ce lien indéfectible et impossible à briser, tels le Ragnarok et l’Harmonie.

Épiphanie : Au Seuil de l’Infini Eelo

C’est donc cela ce que l’on ressent quand on touche du doigt la connaissance et le Divin à la fois… Cela fait tellement mal, mais tellement du bien, je le savais, au fond de moi, et le pire dans tout cela, c’est que je sais que cela m’ouvre encore plus de questions que ça m’apporte de réponses. C’est injuste, terrible, voir incompréhensible, n’est-ce pas ? Mais bizarrement, je m’en contente parfaitement.

C’est pourquoi, les veines apparentes, le visage marqué par l’effort et la souffrance, je lève la tête en direction de Lui, et d’Elle. Je les regarde tous les deux d’un seul regard et malgré la souffrance, le Sourire reste ancré sur mon visage. Père, Mère, je vous l’avais promis par le passé, que j’y arriverai. Je sens, plus que jamais, que j’y suis presque. Les secrets de ce monde, sur sa création, son passé ou même les sortilèges, je sens que j’y plus proche que je ne l’ai jamais été. Enfin.

Épiphanie : Au Seuil de l’Infini 65hb



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Les paroles de la Kaiserin avaient-elles su se frayer un chemin jusque dans l'esprit Theodric ? Résonneraient-elles comme lettres mortes ou lettres d'or, dans les méandres de sa psyché ? Songeur, ainsi s'interrogeait-il sur le sens des mots qu'il venait d'entendre, empreints d'une philosophie et d'une vérité qu'il lui incombait désormais de méditer. Un exercice de longue haleine auquel plus d'un shinigami avait failli, malgré des siècles de vie passés au sein de la Soul Society.

Un exercice qui, dès l'aube de son existence embryonnaire, se voyait interrompu par cette indicible apothéose de puissance extraordinaire. Pourtant, au prix d'un effort surhumain, bravant la souffrance de tout son dédain, le Boréal tenta de se dresser face à l'Arbre Souverain. Salutation née de l'admiration, ou provocation appelant absolution ? Quelle que fusse la réelle nature de cette démonstration, cette position exhalait toute la force de sa détermination.

...


Dans sa suprême sagacité, la hiémale hiérarque n'avait nul besoin de se retourner, afin de percevoir la réaction de son invité ; dont elle traçait les contours puis les détails de sa perception des plus aiguisées. Ses prunelles embrasées luisaient d'une étincelle d'espièglerie pondérée, tandis que ses lèvres empourprées se voyaient ornées d'un sourire amusé : le cérémonial d'un parent facétieux, réagissant aux balbutiements de l'un de ses rejetons, tentant, pour la première fois de son existence, de se tenir sur ses deux jambes.

Fatalité inexorable de l'enfançon, la chute vint alors sanctionner cette tentative de se soustraire à sa condition. Continuant de subir toute l'étendue de la pression de Galanor, les os de Theodric, tentant de s'opposer à cette force démesurée, commençaient à se fracturer, avant de s'échoir de nouveau contre la neige de ce sanctuaire immaculé. Un instant critique que la Capitaine jugea approprié, afin d'à nouveau sceller cette Boîte de Pandore enchantée, qui n'avait pourtant que dévoilé la surface d'une vérité aux ramifications rappelant celles de l'Arbre Sacré.

ᛘᛁᚦ ᛘᛁᚾᚢᛘ ᚴᚢᚾᚢᚴᛚᛖᚷᚢᛘ ᛒᚢᚦᛁ ᛋᛖ ᚦᛖᛋᛋᛁ ᛃᚢᚱᚦ ᛁᚾᛋᛁᚴᛚᚢᚦ !


A cet impérieux commandement, succéda un éclat éblouissant ; celui de sceaux ésotériques marquant le sol de leur empreinte mystique, dont la nitescence se faisait l'écho des reflets irisés des cieux boréaux drapant cette scène de leurs oripeaux. La barrière magique restaurée, observable le temps d'un instant aussi évanescent qu'un fugace battement de cil, recouvrait ses droits avec autorité. Ainsi le soldat fut-il délivré de cette étreinte aussi merveilleuse qu'implacable, son corps meurtri portant les stigmates de cette confrontation au Transcendant.

Méditez ces instants, þegn Aronsson ; par-delà Puissance et Harmonie, au seuil de l'Infini.


Afin de parvenir à se redresser, Aronsson Theodric puise jusqu'au plus profond de son être et consomme une quantité de Reiryoku Élevée. Il subit des dégâts magiques Moyens sous la pression démesurée de Galanor, ainsi que des dégâts physiques supplémentaires Moyens résultant des traumatismes subis par son corps, en tentant de lutter contre cette force.


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