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Si mes plaintes pouvaient remuer les passions

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Quatrième Siège de la Division Occidentale
Grimori Meirneth
Quatrième Siège de la Division Occidentale

Grimori Meirneth

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Agilité : B
   

Si mes plaintes pouvaient remuer les passions



« Devant nous, une séparation millénaire...
De l'autre côté, deux siècles de regrets.

Nos souvenirs sont ici notre seule lumière,
Et l'espoir instillé en nous est incertain.

Malheureusement, je connais la vérité : en ce Monde, nul salut. »



Si mes plaintes pouvaient remuer les passions 83o5

Ainsi s'était recueilli Meirneth, le genou fléchi face à la tombe qui le faisait trembler jadis. Une petite tombe solitaire, dressée au milieu de la campagne stérile qui entourait le mausolée, à l'ombre d'un vieux tilleul dont les rayons du soleil, modeste en cette grise journée, peinait à traverser son feuillage. Un monument esseulé loin d'être tape à l'oeil qui aurait certainement plu à Randal et aux autres, pensa-t-il, eux qui comme lui n'aimaient pas se retrouver à la lumière des projecteurs.

Le temps avait su faire son oeuvre, et distillé petit à petit le chagrin qui assombrissait le coeur du Chevalier —au moins suffisamment pour qu'il puisse s'adresser à la tombe sans rechercher, au fond de lui, les balbutiements d'une excuse qui ne lui semblerait jamais à la hauteur du sacrifice héroïque de ses camarades. Il finit par se redresser, déposant sa main gantée sur son célèbre Zanpakuto qui trônait à son côté, bien rangé dans son fourreau de noble ouvrage. Le soupir qu'il exuda, lourd de sens, le poussa à confesser à la tombe ce qu'il avait présentement sur le coeur.


Je sens peser sur mes épaules le poids démesuré du plus glorieux des héritages. Un jour, je pourrai créer un monde où les héros n'auront pas besoin de formuler de vaines excuses, ni de s'étendre à de poignants regrets devant des tombes.

Tu es trop émotif, Meirneth, même si tu n'as pas l'habitude de le montrer. C'est compréhensible, mais loin d'être nécessaire. Que penseraient de toi tes anciens camarades ?

Le vieil homme était un faucheur pétri d'idéalisme, tourné vers le passé ; mais la réalité est plus amère. Me reprocher de me confesser devant cette tombe serait comme renier notre histoire commune, Croix. Aurais-tu déjà oublié le jour fatidique où nous nous sommes rencontrés ?

Ce jour est gravé dans mon intemporelle mémoire. Que ces souvenirs ne t'encouragent toutefois pas à emprunter une voie qui n'est nullement la tienne ; ma lame ne doit faire couler de sang que pour rendre justice, et rien d'autre.


Que Croix puisse dormir sur ses deux oreilles, le Chevalier n'avait aucunement l'intention de s'y substituer. Toutefois, il lui arrivait de plus en plus souvent de perdre le fil initial de leurs incessantes conversations ; de quelle Justice pouvait bien parler Croix, elle qui avait été forgée par le poids des vélléités d'une vengeance séculaire ? Agissant de son chef pour les absoudre, Meirneth ne perdait néanmoins pas de vue qu'elle était, elle aussi, née du péché. Un paradoxe qu'elle ne sentait nullement le besoin d'expliquer à son porteur, puisqu'elle se savait profondément juste —du moins, personne et surtout pas Meirneth ne souhaitait véritablement s'enquérir de la question.

Le shinigami s'extirpa de ses pensées profondes en sentant le début d'une fine pluie mouiller sa chevelure, et dont les gouttes parcoururent les rares sinues de son fin visage que la guerre n'avait pas encore réussie à émacier, ni à rider. Le poids accablant d'être le seul survivant de l'Escadron Quatre lui collait à la peau comme les fils tissés d'un pantin désarticulé, se faisant réceptacle des espoirs et des pensées de tout un chacun —lui qui n'était pourtant jadis qu'un Homme, comment pourrait-il trouver la paix dans la tourmente lancinante de ses vieux regrets ? Croix n'avait pas totalement tort sur ce point ; ressasser le passé ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Une conclusion pour le moins douce-amer qui arracha un soupir à notre protagoniste, las d'avoir l'impression d'être à la merci de ses humeurs capricieuses. Que lui restait-il des souvenirs de ces aventures avant que tous ne périclitent sous les flammes impétueuses de la guerre ? Pas grand-chose, hormis... Avlora. C'est comme s'il assistait, sinon impuissant, à la représentation d'un comédien jouant pour lui-même.

Il passa, debout et silencieux, un certain temps à conspirer contre lui-même, cernant une dernière fois du regard la tombe qu'il était venu refleurir presque par dépit. Rabattant sur son visage la lourde capuche qui le protégerait autant des intempéries de la météo que de la mine mélancolique qu'il affichait présentement, il prit la direction de la sortie du cimetière d'un pas lourd, mais décidé. Décidé à offrir à la Soul Society de meilleurs lendemains, pour que plus jamais telle tragédie ne se reproduise.

Ses pas l'amenèrent sur un petit sentier rendu boueux par la pluie, dont l'intensité n'avait d'ailleurs eu de cesse de grandir depuis la sortie du cimetière. Le tonnerre s'était mêlé à la danse affolante des éléments, véritable partition du chaos qui s'opérait présentement dans l'esprit torturé du Chevalier. Sa course à travers l'orage menaçant d'éclater croisa néanmoins celle d'une personne. Une personne qu'il aurait pensé, parmi toute autre, ne jamais rencontrer ici.


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Cinquième Siège de la Division Occidentale
Rosenhart Avlora
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Rosenhart Avlora

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SI MES PLAINTES POUVAIENT REMUER LES PASSIONS


Dans l'éclat zébré des éclairs qui déchirent le ciel sombre, la pluie s'abat en un déluge impitoyable, martelant le sol déjà gorgé d'eau et de boue. Les nuages, comme des spectres tourmentés, dansent une danse funeste au-dessus de la terre, tandis que le vent hurle à travers les arbres décharnés, les faisant plier sous sa férocité. Les grondements sourds de l'orage résonnent telles les voix des ancêtres en colère, tandis que chaque éclair qui déchire le ciel révèle un paysage déchiqueté et morose. Au milieu de ce chaos, émerge une silhouette élégante. Avlora, vêtue d'une robe d'un noir profond, se faufile à travers la tempête avec une grâce saisissante, ses mouvements fluides contrastant avec la violence de la tempête qui gronde autour d'elle. Sa robe, comme tissée de l'obscurité même, s'accroche à ses courbes avec une sensualité déconcertante, révélant juste assez pour éveiller le désir et maintenir un certain mystère. Les gouttes de pluie glissent sur sa peau pâle, comme des perles de rosée caressant la surface d'un pétale de rose. Son regard, illuminé par la lueur des éclairs, brille d'une intensité hypnotique, tandis que ses lèvres ourlées d'un rouge profond murmurent des promesses de séduction et de danger.

Son regard, tel un prédateur avide, se pose d'abord sur Grimori, puis glisse avec une lenteur sensuelle vers les empreintes marquées dans la boue détrempée, traçant un chemin sinueux vers le cimetière lointain. Un sourire en coin, empreint de désir, naît sur ses lèvres, alors que ses doigts effleurent délicatement son menton, caressant la promesse d'un savoir interdit. Est-ce un jugement ou une fascination ardente qui anime ses pensées ? Après un silence électrique, rythmé par le grondement de l'orage et les éclairs fulgurants, Avlora laisse enfin glisser sa voix, douce et envoûtante, dans l'air chargé de tension. Ses mots, teintés de mystère et de séduction, se déploient tels des filaments d'obscurité, enserrant l'esprit de Grimori dans un étau invisible.

Pourquoi t'aventurer en ces lieux maudits, mon cher Grimori ? Souviens-toi de la vérité déchirante qui réside dans le néant de ces tombes vides. Nos amis, hélas, ne sont plus que poussière, éparpillés dans les Vallons Vernaux par le souffle impitoyable du Dragon. Mais rassure-toi, je suis là, prête à recueillir tes larmes brûlantes si ton cœur en ressent le besoin.


Quelle émotion te submerge en ces lieux ? Est-ce la tristesse qui t'étouffe, ou peut-être une forme d'amour pour la mort elle-même ? Pourquoi t'isoler dans ce cimetière abandonné, à invoquer des souvenirs qui se sont évanouis dans l'oubli ? Leur mémoire réside en nous, inscrite dans nos âmes, pas ici, parmi les tombes silencieuses.


Les mots d'Avlora, comme des pétales de roses noires, se déploient avec une élégance fatale, mêlant charme envoûtant et cruauté délicate. Ses frêles doigts, glissant sur son menton, remontent avec une grâce perverse jusqu'à ses lèvres, tentant d'étouffer un rire moqueur qui dissimule à peine la profonde peine qui l'habite. Derrière son masque d'indifférence, Avlora dissimule une tristesse indicible, une douleur muette qui se perd dans l'ombre de son être.

Resteras-tu ici, à te morfondre parmi les tombes, ou bien te joindras-tu à moi à nouveau ?


Demande Avlora d'une voix aussi calme que le murmure de la pluie battante. Malgré l'averse qui caresse chaque parcelle de sa peau, elle demeure stoïque, impénétrable, comme une statue de marbre animée par les caprices de l'orage. Ses lèvres, humides sous les assauts du temps, s'étirent légèrement dans un sourire alors qu'elle observe Grimori de bas en haut, déversant des sous-entendus brûlants.


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Grimori Meirneth
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Si mes plaintes pouvaient remuer les passions


Tu es bien la dernière personne que je pensais croiser ici, Avlora.


Articula Meirneth, dont les yeux sombres restèrent dissimulés sous le tissu que formait sa capuche alourdie par l'eau de pluie. Etait-ce des gouttes ou des larmes qui perlèrent sur ses joues ? Difficile à dire, même si tout dans la voix du Chevalier semblait indiquer la présente détresse émotionnelle dans laquelle s'était confiné son esprit. Obstrué par les limites sentientes de sa conscience.

Mais Avlora, à ses yeux, incarnait —au moins en apparence, quelque chose de plus palpable et plus tangible que les frontières désunies que sa psyché viciée n'étaient pas parvenues à faire céder ; l'espoir. Cette chose à laquelle il n'avait cessé de s'accrocher depuis le jour qui avait tordu à jamais sa vision étriquée du monde et du sacrifice. À l'intérieur du regard d'Avlora chargé de sombres promesses, tout lui revenait ; ses échecs, ses peines, ses peurs. Proie de sa propre curiosité et de son désir de percer les secrets des Hommes et des Shinigami, il s'y était parfois brûlé les ailes, sans que les regrets n'entachent sa course effrénée contre sa propre humanité. Si elle l'attirait irrésistiblement vers sa propre destruction, il ne s'y soustrairait pas ; il n'aura fait que suivre ce que lui dicte sa nature.

La première impression calme et plaisante qu'il renvoie finissait toujours, invariablement, par dévoiler un caractère entier, la contradiction au bout des lèvres et l'insolence dans chacune de ses paroles paisibles. La provocation devenait alors une seconde nature, une compagne doucereuse qu'il gardait jalousement à ses côtés. Funambule marchant sur un fil plus ténu chaque jour, il conservait un équilibre précaire entre le respect de son ordre en déclin et sa volonté de le voir sombrer. Et cette fois-ci n'y ferait pas exception.

Il articula sa main afin de se saisir du poignet de la femme qui lui caressait le menton, dans son élégiaque et habituelle manie qu'elle avait d'en faire sa propre chose. Il ne le fit non-pas dans un geste de défiance mais plutôt, au moins l'espace d'un instant, à quelque chose qui s'apparenterait sans s'y méprendre à de l'amour. Le reste de son corps s'appliqua au geste et, lentement, son visage se rapprocha du sien pour la couper en pleine parole ; ses lèvres scellèrent sur les siennes le cachet d'un contrat tacite, ténu, confidentiel. Un secret que tous deux semblaient partager, mais que les mots ne purent exprimer autrement que par le geste. Le poids d'une culpabilité qui les enserrait, tous les deux, prenait racine dans cette scène hors du temps et de l'espace.

Merci. Et à présent... pardonne-moi.


Souffla finalement l'homme, succédant au bruit perceptible de l'acier quittant son fourreau. Comme un choc, un éclair dans le brouillard, la lame de son Zanpakuto trouva d'elle-même son chemin jusqu'à la gorge de la femme, qu'il menaçait d'entailler de part sa proximité avec l'acier blanc qui composait son ouvrage.

Meirneth, qu'est-ce que tu es en train de faire ?


Interjecta Croix, loin d'être néanmoins choquée par une réaction en apparence aussi impulsive qu'imprévisible. Sa main semblait aussi tremblante et vacillante que ses pensées ; son esprit en perdition lui hurlait d'en terminer avec ses complaintes, mais n'était pas résigné à en finir avec la seule personne qui incarnait encore à ses yeux l'espoir d'une rédemption. L'aube de meilleurs lendemains, la seule lumière d'un phare perçant l'opaque linceul de brume de sa mélancolie. Elle incarnait à elle seule tout ce qu'il avait perdu, et qu'il ne pourrait jamais plus retrouver. Sa vue lui était insupportable, méprisable, au moins autant qu'il tenait à elle et aux souvenirs qu'elle incarnait à ses yeux. Son visage relevé vers le sien ancra son regard au fond de ses deux prunelles, pulsant d'une irrésistible envie de lui hurler tout ce qu'il avait, en cet instant, sur le coeur.

Par pitié, Avlora, fait taire ces voix.


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Rosenhart Avlora
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Rosenhart Avlora

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SI MES PLAINTES POUVAIENT REMUER LES PASSIONS


Et pourtant, te voilà, Grimori. Les chemins tortueux de la vie nous conduisent souvent là où nous ne nous y attendons pas.


Avlora se laisse emporter par le baiser, ses lèvres répondant avec une intensité égale à celle de Grimori. Son cœur tambourine dans sa poitrine alors que leurs souffles se mêlent dans une danse enivrante. Elle se presse contre lui, sentant la chaleur de son corps à travers leurs vêtements humides par la pluie battante. Chaque contact électrise sa peau, chaque étreinte fait naître des frissons le long de son échine. Dans ce moment hors du temps, elle oublie les ténèbres qui les entourent, elle oublie les missions et les devoirs. Il n'y a que la passion brûlante qui les consume, les liant dans une étreinte éphémère mais puissante. Les gestes deviennent des poèmes muets, exprimant des désirs inavoués et des sentiments trop longtemps refoulés. Mais même dans ce tourbillon d'émotions, une part d'Avlora reste vigilante, consciente des conséquences de leurs actes. Elle sait que ce moment de passion doit rester secret, caché dans les replis de leurs âmes tourmentées. Car une guerre fait rage, et leurs destins sont entrelacés dans une toile tissée.

Mais... Le monde semble s'effondrer autour d'Avlora alors que la lame glaciale du Zanpakuto de Grimori se presse contre sa gorge. Son souffle se fige dans sa poitrine, les battements de son cœur résonnent comme un tambour funèbre dans le silence oppressant qui s'installe autour d'eux. Les éclairs illuminent brièvement la scène, révélant l'expression de terreur qui se peint sur le visage d'Avlora, autrefois si imperturbable. Elle se sent trahie, non seulement par Grimori, mais aussi par elle-même. Comment a-t-elle pu être si aveugle, si naïve, pour croire ne serait-ce qu'un instant qu'une lueur d'amour pouvait briller dans les ténèbres de leur monde ? Ses pensées s'entremêlent dans un tourbillon de confusion et de désespoir, alors qu'elle réalise l'ampleur de sa propre vulnérabilité. Un frisson glacial parcourt son échine alors que la pointe du Zanpakuto exerce une pression tremblante contre sa peau pâle. Elle sent le métal froid menacer de lui trancher la gorge à tout moment, et pourtant, elle reste immobile, pétrifiée par la douleur de la trahison. Des larmes brûlantes embuent ses yeux, mêlant le désespoir à la rage. Elle aurait pu sauver Grimori, elle aurait pu le protéger, mais elle a été aveuglée par ses propres émotions, par le désir insatiable qui la consume depuis tant d'années.

Réveille-toi. Ouvre les yeux sur la vérité de ta propre existence. Tu n'es qu'un pâle reflet de l'obscurité qui réside en toi. Laisse-toi consumer par la noirceur de ton âme, ou sois engloutie par les ténèbres pour l'éternité.


Dans les méandres tortueux de son esprit, une voix sinistre et glaciale s'éleva, résonnant comme une lamentation funèbre dans les ombres les plus profondes de son être. C'était Apoptosis, l'essence même de la mort, la part sombre et insidieuse de son Zanpakuto, qui émergeait de l'obscurité pour s'adresser à elle. Son murmure était comme une lame froide, transperçant les ténèbres de son âme, porteur d'une puissance inquiétante qui secouait les fondements de sa conscience. Cette intervention était rare, presque terrifiante, rappelant à Avlora sa propre dualité intérieure et l'invitant à embrasser la colère noire qui sommeillait en elle. Après l'intervention sinistre de celle-ci, Avlora réagit avec une vivacité surprenante, comme si le message avait réveillé en elle une détermination froide et implacable. D'un mouvement brusque, elle se détacha de l'étreinte de Grimori, repoussant l'homme d'un regard empreint de désillusion et de méfiance. La séductrice insouciante avait cédé la place à une femme déterminée, prête à affronter les ténèbres qui menaçaient de l'engloutir.

Ses doigts agiles glissèrent le long du corset de sa robe, au niveau de la poitrine, dévoilant peu à peu le manche de son Zanpakuto, tel un avertissement silencieux de la puissance qui sommeillait en elle. La fermeture éclair s'abaissa lentement, révélant un fragment de l'arme caché. Le manche, paré d'un mélange subtil d'argent et de doré qui évoque l'alliance exquise du céleste et du terrestre, une symphonie visuelle ensorcelante. Les symboles qui ornent sa garde dévoilent la délicatesse d'une rose noire, emblème de mystère et de séduction, où les épines acérées semblent caresser l'éclat des étoiles.

Avec un mouvement fluide et gracieux, Avlora révéla peu à peu son Zanpakuto, dévoilant un Nodaichi d'une beauté saisissante. Chaque courbe de la lame exaltait la magnificence et la puissance, reflétant l'expertise et l'art martial parfaitement maîtrisé de sa propriétaire. Le métal poli scintillait faiblement sous les éclairs de l'orage.Sa voix, empreinte de rage contenue et de tristesse mêlée, s'éleva dans l'air chargé d'électricité et de tension. Les mots qu'elle prononça étaient comme des lames acérées, tranchant l'atmosphère déjà lourde de l'orage qui grondait au-dessus d'eux.

Je ne saurais te pardonner pour cette offense. Ta destinée rejoindra celle des défunts, six pieds sous terre, où tu pourras te confronter à tes propres démons.


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Grimori Meirneth
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Grimori Meirneth

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Si mes plaintes pouvaient remuer les passions


Pluie acharnée, vents violents, tonnerre grondant ; les éléments en plein chaos offriraient la scène de ce combat tant attendu, l'entrechoc, l'apothéose de deux parties que tout semblait unir autant qu'opposer. En cet instant précis, l'ombre semblait suffisamment prenante pour les inciter à s'entretuer dans cette valse mortelle initiée par Meirneth. Le dégainement de l'arme d'Avlora, résonnant dans le vacarme assourdissant de la pluie battante, acheva de sceller l'épisode tragique qui allait s'écrire ici-même ; il n'y aurait, désormais, plus de retour en arrière possible. Seule la balance du destin pourrait exercer une influence sur la manne sombre, informe, imperceptible que représentait maintenant le proche avenir de ces deux entités liguées l'une contre l'autre.

Ses deux mains cramponnées solidement à son arme dirigée contre la femme, il la releva vers elle dans un geste de défiance. Signe que le combat qui allait se jouer ici changerait à jamais les liens qu'ils avaient pu tisser l'un pour l'autre, et ce peu en importait l'issue. Le baiser qu'il avait échangé avec Avlora lui laissait un goût de vermeil sur les lèvres, qu'il articula dès que cette dernière lui fit part de sa menace —venimeuse, mais compréhensible.

Qu'il en soit ainsi, le sort en est jeté.


Souffla-t-il, comme pour apostropher la haine réciproque qui semblait avoir jaillit en elle après l'affront manifeste qu'il venait de lui faire subir. Sa rétorque laissa place à un moment de calme soudain, bien rapidement trahie par un rictus à en glacer l'échine. Ses muscles cruraux se fléchirent, puis le sol explosa littéralement sous ses pieds, soulignant le décollage qu'il avait fait de son ancien emplacement tel un boulet de canon propulsé à pleine vitesse. Sa vélocité, à peine perceptible pour l'oeil non-entraîné, ne laissait derrière lui que des images rémanentes et des soubresauts de flaque d'eau semblant réagir en différé. Il apparût en face de la femme tel un véritable fantôme, écrasant avec vigueur la longueur de sa lame contre la sienne dans le but de l'encastrer sur ses appuis ; son Reiatsu, aussi dévorant qu'indomptable, se déversa sans discontinuer pour la clouer littéralement sur place, permettant au faucheur de lui rétorquer dans une voix aussi vibrante que celle de l'acier et dont le regard, profondément ancré en elle, semblait en cet instant capable de sonder toute la noirceur de son âme.

Ce regain de détermination, ce feu bouillant dans ton regard... C'est cet esprit que je retrouve. Aller, Avlora, finissons-en !


L'oeil de Meirneth perça l'ombre de sa capuche d'un éclat malsain, avatar des lamentations dont se complaisait son esprit vicié et brûlant d'en découdre, comme s'il s'était abandonné à la passion d'un combat qui le consumait de l'intérieur et faisait vibrer ses entrailles. Sa sénestre quitta un temps le manche de son arme soutenue pour bloquer celle de son adversaire de tout son poids, dont l'index se tendit droit en direction de l'abdomen de la femme. Il entama alors le murmure d'une incantation, que le bruit cinglant de la pluie peinait à totalement masquer.


« Éclair céleste, gronde et frappe celui qui se dresse devant toi ! »
Si mes plaintes pouvaient remuer les passions Nefe

Un gigantesque amas de foudre jaillit alors de son doigt, dirigé à presque bout portant contre la femme. L'éclair zébra la distance qui séparait les deux individus en se faufilant au travers des gouttes de pluie, jusqu'à se condenser en un rayon affiné partageant des caractéristiques de percée exceptionnelle ; l'amas foudroyant qui n'avait pût être contenu se vit dévié par la pluie, trouant et craquelant le sol autour d'eux en de multiples endroits. Que son Kido porte ou non sur sa cible, le flash bleu qui en avait précédé l'utilisation permit à Meirneth de disparaître du regard de son adversaire, qui pût sentir le poids exercé sur son arme soudainement s'alléger ; celui qu'exerçait son Reiatsu, en revanche, continua de l'harceler sans relâche, trahissant de fait la nouvelle position du Chevalier à l'égard de la femme qu'il visait à prendre par surprise ; son pied s'accrocha sur l'air comme s'il s'agissait d'une plateforme pour l'amener, dans un geste aussi consécutif que rapide pour l'oeil non-averti, à décrire une trajectoire en cloche afin d'atterrir dans le point mort de la garde d'Avlora. Il demeura proche, suffisamment pour porter un coup aussi fatal qu'instantané ; et dans le reflet de l'orage, la lame argentée de son Zanpakuto décrivit un arc de cercle morbide afin d'asséner une entaille sur le flanc gauche de la femme, prise en tenaille par l'acier et l'éclair menaçant formé par son Reiatsu.



Techniques utilisées : Compétences Apesanteur et Shunpo

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Rosenhart Avlora
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