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Quand les poings sont la solution - Ft Teldor

2 participants
Seizième Siège de la Division Occidentale
Pythios Alastor
Seizième Siège de la Division Occidentale

Pythios Alastor

Rang : B
Intelligence : A
Force : B
Expérience : 675
Esprit : B
Agilité : C
   

Quand les poings sont la solution

Un endroit pour boire et se repaître, ça aurait pu être l’endroit idéal. Sauf qu’il y avait toujours des sales types qui ne pouvaient s’empêcher de chercher la petite bête. Souvent à deux doigts de leur dire de partir se louer une chambre. Mais je restais là, ne bougeant pas d’un poil. Adressant la parole à personne. Me voir si taiseux est rare. Il fallait dire que de surveiller quelqu’un était une mission qui demandait un minimum de discrétion. Autant que ma tenue pouvait l’être. Ja paraissait être l’homme peu abordable. Pour une fois. Et pas sûr de savoir si ça me dérange ou non. Je préfère voir ça comme une opportunité d’en savoir plus sur ma cible.

Cette même cible qui se prend la tête avec un type visiblement très alcoolisé. Ce n’est pas un shinigami, heureusement dans un sens. Je me voyais mal utiliser mes techniques dans un endroit si mal famé. Je hausse les épaules avant de voir que ma cible est à mes côtés. Je laisse un sourire se dessiner sur mon visage.

« Voyons, monsieur, tout le monde sait qu’avec l’alcool, on devient quelqu’un d’autre. Ne vous préoccupez pas de ce genre de mots.
- De quoi tu te mêles, ce sont mes affaires.
- Vraiment ? Oh, que vous êtes puéril... »


Comme prévu, ma cible répondait à ma provocation. Trop facile. Je dévie son poing habillement. Comme si ses coups pourraient me toucher. Il ne manquerait plus que ça. Alors vexé par mon action, il se concentre sur moi. M’attaquant frontalement. Je ne peux que lui rendre les coups, tout gardant dans l’esprit que si je pouvais en apprendre sur lui, c’était mieux

« Tu vas me dire ce que tu caches, peut-être que je cesserai de te refaire le portrait. Déjà qu’il n’est pas très joli. Que c’est navrant ! »

L’homme est deux fois plus enragé, prenant des objets pour me faire encore plus mal. Comme si j’allais me laisser faire. Je choppe son poignet en le tordant un peu.

« Voyons, voyons. Commençons par le début. Nom et prénom... »

De sa rage, il m’envoie un coup de pied qui me fait lâcher sur le moment. Passablement un peu en colère. Je me jette dans la bataille. Lui faire la leçon, les questions après. Je ne suis pas sur quelques instants près après tout. Le soleil finira toujours par se coucher.
Septième Siège de la Division Occidentale
Teldor Adrian
Septième Siège de la Division Occidentale

Teldor Adrian

Rang : B
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Quand les poings sont la solution

Ah, le printemps ! La nature se réveille, les oiseaux reviennent, on crame des mecs. Ce n’était pas ce que j’appréciais le plus dans mes prérogatives, mais le devoir avant tout. Pour vous résumer rapidement : il y avait un traitre parmi nos rangs, je l’avais retrouvé avec d’autres subordonnés et nous l’avions brûlé sur place. Lorsque je voyais les flammes consumer son corps, je me perdais dans mes pensées. N’était-ce pas une punition trop sévère pour la trahison ? Ne méritait-il pas d’être emprisonné ? Et y être interroger ? Malheureusement, mes ordres étaient clairs : le retrouver et l’appréhender.

Tout ce mystère m’avait ouvert l’appétit et donné soif. Une fois rentrée à Adalon, je me séparais de mes subordonnés pour aller me reposer à la taverne du coin. Je m’installais près de la fenêtre et commandais une bonne bière et des pilons de poulet. J’étais vite servis. Calmement, je pris mon repas jusqu’à ce que ma tranquillité fut interrompu par une bagarre. Du moins, le début de bagarre. Un homme provoquait un alcoolique pour une raison qui m’échappait et esquivait les coups de ce dernier avec une telle habilité que ça m’étonnerait que ça soit juste une âme lambda.

Je soupirais. Moi qui voulait juste manger tranquillement… On dirait que des idiots avaient décidé de pourrir ma fin de journée. Je posais mon verre, me levais et stoppais les deux bagarreur : l’alcoolique avec ma main sur son poing et l’autre avec un plateau d’une serveuse contrant son attaque.

- Tsss… Vous confondez vraiment arène et taverne. La qualité de la clientèle sera mieux si vous quittez les lieux. La bière sera mieux goûteux.

Le sarcasme, c’était ma meilleure arme. Mais je repris mon sérieux.

- Alors, messieurs, pourquoi tant de violence dans un lieu aussi convivial ?


Seizième Siège de la Division Occidentale
Pythios Alastor
Seizième Siège de la Division Occidentale

Pythios Alastor

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Quand les poings sont la solution

J’étais stoppé dans mon élan par un plateau. Je pose un regard digne du tueur que je suis à ce pauvre type. Une arène de combat, ma place n’était pas là. J’étais là pour une mission très importante à mes yeux.

« Je ne demandais pas grand-chose à ce monsieur. Mais si vous nous jetez pour déguster votre boisson, vous ne valez guère mieux que celui qui vous retenez. Mais après tout, je suis un de ceux qui confonde l'arène de combat et taverne. Je ne faisais que me défendre. »

J’époussetais mes habits. Peu perturbé par ce qui s’était passé. J’ignore superbement la personne qui semble mettre des bâtons dans mes roues.

« J’ai besoin de savoir quelque chose qu’il sait. Je le fais pour ma famille. Et il m’attaque parce que je suis un membre de cette famille. Quelle impunité ! »

Et ma famille, elle compte beaucoup pour moi. Si je dois me salir les mains pour elle. Qu’importe. Je croisais les bras. Passablement toujours en colère. Oui, je l’ai provoqué un peu. Mais je sais que certaines personnes sont plus bavardes sous le coup de la colère. Moi-même, je ne me considère pas vraiment bavard. Juste assez pour être un peu prêt tranquille niveau social. Les forces de l’ordre sont corrompues jusqu’à l’os de toute façon. Et c’est pour ça que mon siège n’était pas haut. Au moins, ces vendus ne m’accaparaient pas.

L’homme alcoolisé était toujours en train de tenter de me frapper. De frapper tous ceux qui lui étaient désagréables. Y compris celui qui le retenait fermement. Il était drôle de le voir s’agiter. Il évita un pied qui allait plus loin.

« Voyez vous-même, il a l’alcool violent. Je ne suis qu’une victime. »

Il pose une main sur son cœur. Alors que le type continue de balancer un chapelet d’injures contre lui. Au moment où il fera mention indirecte à la famille, je lui refais le portrait.  
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