Dragomirov Yavor est un moine pugiliste octocentenaire de l'Ordre Kovachnitsa ayant vécu la moitié de sa vie dans les montagnes boréales, forgeant son corps et son esprit aux conditions les plus extrêmes.

Son corps est sculpté depuis sa tendre enfance. On dit qu'une vieille épée peut se briser au contact de sa peau nue. Son muscle est taillé avec précision, prêt à répondre à la moindre demande de force ou de rapidité. Son allure est celle d'un volcan en sommeil, d'une patience majestueuse capable d'attendre son heure avant de libérer une puissance brute incandescente.

La barbe de Yavor, épaisse et broussailleuse comme les sapins qui parsèment les versants rocheux, encadre son visage avec une touche de sauvagerie indomptée. Son crâne chauve semble aussi solide que le marbre le plus lourd, portant les marques du vent et de la neige qui balayent les sommets depuis des siècles. Il pêche l'espadon à la main, déracine des arbres par la simple force de ses bras et peut subir la pression d'une cascade de plusieurs dizaines de mètres sur le dos durant des heures.

La force possède-t-elle une limite ? Seuls quelques-uns survivront après l’éruption du Vrah Ogan (Pic du feu), ou bien la terre se fissurera ? La Montagne et le grand volcan peuvent créer et détruire : un cycle éternel.

Yavor est un partisan de l'ordre. Il croit en une justice cosmique, ainsi qu'une loi qui émane d'un absolu, provenant de l'âme des rochers et du ciel. Il pense également que les plus faibles doivent être protégés, et que la force est un apprentissage permanent. Yavor parle avec ses poings. Aucun fiel ne sort de sa bouche. Ébranler sa volonté relève du miracle. Il ne connaît pas la peur. Se retrouver seul contre  dix dragons enragés ne peut, à priori, pas le perturber. Sa seule crainte est de subir une mort qui n'aurait pas de sens.

Le matin, il se baigne dans l'eau gelée et teste sa résilience mentale. Nul ne peut alors troubler sa concentration, même pas la Kaiserin. Le soir, à la tombée de la nuit, Yavor s'inflige des douleurs corporelles afin d'expier ses pêchées et les erreurs de la journée, mais aussi pour entraîner son corps telle une arme à affiner. Son corps est autant marqué d'auto flagellations qu'un vestige d'anciens combats. Un tel masochisme est un art de vivre, certains shinigamis le considèrent totalement fou; d'autres encore sont impressionnés par son abnégation. Il ne lésine pas les efforts pour devenir encore plus fort et et accomplir la destinée de son ordre. Parfois, Yavor effectue une "retraite" mystique et corporelle au pied du volcan Vrah Ogan, là où les températures et les geyser de magma peuvent être mortelles pour des individus non entraînés.

La plupart des shinigamis le croisent régulièrement en train de courir et s’entraîner, torse nu même en hiver. Il est connu pour être très sérieux, exigeant envers lui-même et solitaire. Yavor n'est pas très sociable; mais il sait tenir en estime les individus les plus respectables. Un combat avec un officier boréal de temps en temps constitue sa forme de sociabilité et de sympathie la plus courante. Il est parfois moqué pour son style de combat atypique à mains nues basé sur le Hakuda.

Chaque membre de l'ordre Kovachnitsa est un gardien vigilant de l'équilibre des forces terrestres, veillant à ce que les entités cosmiques soient respectées et honorées. Leur vie est un hymne à la grandeur et à la majesté des montagnes, à la puissance brute, ainsi qu'un témoignage de l'esprit lorsqu'il est aligné avec les cycles éternels. La souffrance est un art. Le combat est un rituel. Mourir au combat en est la finalité ultime.

Ces moines sont des disciples de Simargl, Dieu de la Montagne et du Feu, qui réside, selon eux, au cœur du volcan endormi Vrah Ogan, cherchant à transcender les limites de la condition humaine par l'effort et la discipline. Ils s'astreignent à des conditions de vie rigoureuses, parfois extrêmes, afin de fortifier leur résilience physique et mentale. Les tempêtes de neige, les vents glacés et les températures polaires ne sont que des épreuves supplémentaires dans leur quête de perfectionnement.

Les membres de l'ordre s'affrontent continuellement depuis plusieurs millénaires. Selon une obscure légende, un moine se nourrissant du cœur d'un autre récupère symboliquement toute la puissance de celui-ci.

Né âme il y a 823 ans, Yavor est né au sein d'une petite communauté montagnarde isolée en Boréal. Son enfance a été façonnée par les rigueurs de la vie dans les hauteurs, où chaque jour était une lutte pour la survie.

À partir de 8 ans, il fut élevé au temple Skala, sur les flancs du mont Ardoréa.
Dès son arrivée, Yavor fut plongé dans un mode de vie rigoureux et discipliné. Les journées étaient rythmées par un emploi du temps strict, alternant entre les séances d'entraînement physique intense et méditations silencieuses.

A 11 ans, il combattit son premier ours à mains nues, et en garde notamment  un souvenir ému. à 17 ans, il fut intégré officiellement au sein de l'ordre des Kovachnitsa, sélectionnant les plus endurants physiquement et mentalement. Par son ascèse et sa dévotion, Il fut rapidement un des meilleurs éléments de l'ordre.

À l'âge de 110 ans, il vit sa famille se faire décimer par une bande de pillards. Depuis ce jour, il se promit de détruire les individus s'en prenant aux plus faibles. Une rumeur raconte que, fou de rage, il décapita un des bandits à mains nus puis le donna à manger aux crocodiles. Yavor ne raconte jamais cet épisode de sa vie.

Lors de la guerre des ombres et des serres, une grande partie de l'ordre fut décimée lors du conflit. Traditionnellement, les moines ne se mélangèrent pas avec les shinigamis, mais les circonstances les ont obligés à se battre côte à côte, puisque toute la Soul Society était menacée.
Un dragon noir du nom de Sardok fut à l'origine du massacre de l'ordre et de la destruction du temple. Seuls quelques moines ont survécu, chacun ayant fait sa vie depuis de son côté.
Yavor est le premier moine à incorporer les shinigamis, au lendemain de la guerre, et à apprendre les arcanes spirituels, ainsi que le contrôle du reiatsu et du zanpakuto. Pour Yavor; les draconites sont « de la racaille écailleuse à éliminer ». Il entretient beaucoup de rancunes envers eux, et souhaite secrètement se venger un jour de ce dragon noir. "Dragomirov" est d'ailleurs un titre signifiant tueur de dragons que l'ordre lui a donné durant la guerre, symboliquement.

Yavor, nouvellement intégré à l'académie des Shinigamis, se trouvait confronté à une série de défis inédits, bien différents des épreuves qu'il avait connues dans les montagnes. Son initiation était marquée par une série de tests visant à évaluer sa maîtrise des arts martiaux ainsi que sa capacité à utiliser son Zanpakutō avec adresse et précision. L'état d'esprit fut alors très différent. Ici, on ne parlait pas à la Montagne, aux pics rocheux ou au grand volcan, mais à l'esprit de son zanpakuto. Un nouveau monde s'est alors ouvert à lui, et l’adaptation ne fut pas des plus faciles. Socialement, ce fut aussi un choc, lui qui venait d'une famille de bergers illettrés des montagnes. De plus, il fallait combattre en équipe, collaborer et se faire confiance. Des choses qu'il découvrait. D'autres part, Yavor ne comprenait pas les nobles et les bourgeois se pavanant avec des attributs vestimentaires ou langagiers, faisant l'expression de leur appartenance sociale.

Son aventure chez les shinigamis s'est toujours faite globalement sans accroc particulier, outre sa volonté puissante de vengeance envers les dragons et ses problèmes de sociabilité. Sa dévotion est à la fois une grande qualité et un défaut. En effet, son absence d'ambition en terme de responsabilités collective au sein de la division fut un frein à sa progression. Il refusa plusieurs fois des places de siège plus élevé, prétextant que que cela pouvait empiéter sur son ascèse. Son désengagement peut être vu par certains comme de la provocation.

En 678, Yavor tomba malade du fait d'une mystérieuse infection qui se propageait au sein des villages boréaux. Des problèmes respiratoires. Une fièvre effroyable. Des morts. Il parvint à survivre de justesse en buvant du sang de jument et grâce à un remède de Nagomi. Depuis, il entretient une correspondance avec quelques shinigamis orientaux. Il songea à fonder une famille un jour avec une femme orientale, mais le destin de son ordre, ainsi que son engagement en Boréal, étaient primordial.

Yavor fait partie des "Trois" : les trois derniers moines de l'ordre encore vivants. Nul ne sait où se trouve les deux autres à l'heure actuelle. Une légende raconte qu'au matin du 74eme jour du printemps, lorsque la terre, le soleil et la lune seront alignés, lors de la prochaine éclipse; c'est alors qu'un ultime combat devra départager les derniers moines, au pied du grand volcan endormi. A la fin, il ne devra en rester qu'un. Le dernier combattant pourra alors s'autoproclamer « Fils de Simargl », le Dieu de la montagne et du feu en personne.

AVATAR : Fanart Kratos de God of war (HanzoAi)
RANG DEMANDÉ : B si possible (sinon C)
PSEUDO(S) :  
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